Rencontre avec Jean-Marc Tarrillion, trésorier général de l’ODP de 2015 à 2021

Solidarité - Le 12 mai 2022

Rencontre avec Jean-Marc Tarrillion, trésorier général de l’ODP de 2015 à 2021 qui tire sa révérence après six années d’engagement aux côtés de l’Œuvre des pupilles.

Jean Marc Tarrillion

Les dates clés de son engagement dans le monde sapeur-pompier

1974 : devient sapeur-pompier volontaire à 16 ans

1979 : est recruté officier SPP au corps de Metz

1992 : est nommé chef de corps de Thionville

2000 : devient chef de groupement territorial

2006 : est nommé directeur adjoint du SDIS 57

2015 : est élu trésorier général de l’ODP

2017 : prend sa retraite professionnelle

2021 : quitte ses fonctions au sein de l’ODP

Mais aussi…

De 1992 à 2016, il est l’organisateur d’un concert annuel avec la musique des sapeurs-pompiers de Thionville au profit de l’ODP.

De 1999 à ce jour, il est aussi l’organisateur d’un déplacement de sapeurs-pompiers, policiers, et sympathisants mosellans à l’occasion du marathon de Paris dont les bénéfices sont reversés à l’ODP.

En 2015, vous avez choisi de vous investir en tant qu’administrateur de l’ODP. Racontez-nous comment tout a commencé.

L’envie était là depuis longtemps, renforcée par la perte d’un ami mort en service commandé en 1996 qui m’avait beaucoup affectée. Mes responsabilités professionnelles ne m’ont pas permis de m’investir comme je l’aurais voulu, d’autant plus que mon patron, le colonel Bernard Franoz, était déjà vice-président de l’Œuvre à ce moment. Son départ et mon départ en retraite approchants ont été une opportunité.

Cela fait plusieurs années que vous participez à des événements sportifs sous les couleurs de l’ODP. Vous venez même de courir le Marathon de Paris pour la 22ème fois pour un total de 50 courses au 4 coins du monde. Pourquoi ce choix ?

A la base, la course à pied est, à mon sens, le sport le plus facile à pratiquer. Il faut juste une bonne paire de chaussures et un peu de volonté. Après, on se prend au jeu et on se lance des défis personnels. Puis, vient le Marathon, épreuve où on repousse ses limites !!!

Ensuite Paris, c’est le plus grand marathon en France… celui où l’ODP a été présente tous les 2 ans et où l’on retrouve des sapeurs-pompiers de toute la France et qui courent pour les pupilles. Un moment particulier, hors du temps qui donne du sens à notre engagement auprès des pupilles et familles.

Vous avez contribué au développement et à la mise en lumière de L’Œuvre des pupilles.  Quels projets souhaiteriez-vous voir apparaitre dans les années à venir ?

Concernant mes fonctions à l’Œuvre j’étais notamment en charge, un temps, de la conduite du projet de l’application informatique pour les pupilles et les familles. Ce travail n’étant pas totalement abouti j’espère que cette application donnera satisfaction rapidement pour assurer un meilleur suivi de nos bénéficiaires et faciliter le travail des salariés du pôle social.

J’ai également eu la chance de pouvoir conduire les premières acquisitions des appartements étudiants en province en 2020 et 2021. Ce travail est amené à se poursuivre, c’est une très belle opportunité pour les pupilles.

L’annonce du Président de la République de reconnaitre le statut de pupilles de la république était importante et très attendue. J’espère que les mesures d’accompagnement seront véritablement à la hauteur de cette attente.

Enfin le groupe de travail au profit de nos blessés va donner une dimension supplémentaire au rôle social de l’ODP.

 

Et enfin…

Un souvenir ?

Il y en a tellement, mais « Au-dessus des nuages » a été un évènement exceptionnel :

-Par la mobilisation des pompiers du 74 et des départements voisins.

-Par le fait que grimpant à plus de 4000 m m’a permis de sortir de ma zone de confort, de me surpasser dans un exercice qui était une première pour moi

-Par le collectif qui s’est créé autour de cet évènement

-Par l’émotion qui s’est dégagée dans les différentes cordées.

-Par la volonté des pupilles engagées sur les différentes épreuves (randonnées, groupe 4000 et groupe Mont Blanc)

Quelques mots pour résumer ces 6 années ?

Je ne vais pas être original : MERCI aux pupilles et à leurs familles, MERCI aux administrateurs pour leur confiance, MERCI aux salariés de la MSPF

Et maintenant ?

Il est important de s’investir mais il est aussi important de savoir partir pour que d’autres puissent apporter leurs compétences. C’est dans cet esprit que je pars mais je reste profondément attaché à l’œuvre qui me laisse des souvenirs pour de nombreuses années…

 


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