Réaction des sapeurs-pompiers de France au décès de Jacques Chirac
Les sapeurs-pompiers de France sont en deuil d’un grand Président de la République qui par son engagement a marqué profondément l’organisation de notre sécurité civile. Ses valeurs humaines étaient celles des sapeurs-pompiers de France, dont il a toujours été proche, comme il l’était de tous les Français.
À Matignon, Jacques Chirac impulse en 1987, la première loi de sécurité civile, à la suite d’une terrible campagne de lutte contre les feux de forêt. En 1996, alors chef de l’Etat depuis un an, Jacques Chirac est à l’origine d’une première grande loi relative au développement du volontariat des sapeurs-pompiers, sujet encore largement d’actualité aujourd’hui. La même année, Jacques Chirac propose au Parlement d’adopter la loi de départementalisation de la gestion des services d’incendie et de secours. Les deux mandats de Jacques Chirac à la tête de l’Etat permettront par ailleurs de moderniser le système de sécurité civile en 2004. Cette loi génère en particulier une prestation de fidélisation et de reconnaissance pour leur engagement citoyen de sapeurs-pompiers volontaires.
Jacques Chirac était caporal d’honneur des sapeurs-pompiers de Corrèze, la terre de ses premiers engagements politiques. Il fut également le premier chef du gouvernement et de l’Etat présent à un congrès national des sapeurs-pompiers de France. En tant que Premier ministre, tout d’abord, en octobre 1987 à Saint-Malo, puis en septembre 1999, lors du congrès national d’Orléans, Jacques Chirac a été le premier Président de la République à marquer par sa présence la reconnaissance de la nation envers les sapeurs-pompiers.
Les sapeurs-pompiers de France sont en deuil d'un grand président de la République, qui, par son engagement, a marqué profondément l'organisation de notre sécurité civile. Il a posé les fondements de la politique de soutien à la défense et au développement du volontariat de sapeur-pompier.
Caporal d'honneur des sapeurs-pompiers de Corrèze, ses valeurs humaines étaient celles des sapeurs-pompiers de France, auprès desquels il se rendait régulièrement, notamment lors de leur congrès national. Il était proche de nous, comme il l'était de tous les Français.
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