Proposition de loi visant à améliorer le système de santé : amendement concernant le SAS et le 113

Institutionnel - Le 26 novembre 2020

La FNSPF et son réseau sont intervenus auprès des députés, des présidents de groupes de l’Assemblée nationale, du ministère de l’Intérieur, de l’ADF et de la présidence de la République après la présentation d’un amendement du député Thomas Mesnier (LREM, Charente) à la commission des affaires sociales, le 25 novembre, tendant à instituer le 113 comme numéro unique «santé» en accompagnement de la création du service d’accès aux soins (SAS) en cours d’expérimentation dans 22 territoires. Initiative dénoncée par la FNSPF.

La Fédération a dénoncé cette initiative car elle a pour objet et pour effet de faire échec à la volonté du président de la République de faire du 112 –numéro européen de l’urgence– le numéro unique pour tous les appels de secours d’urgence (Samu, police, gendarmerie, sapeurs-pompiers), laquelle commande le rattachement du SAS au 116 117, numéro européen d’assistance, pour les conseils médicaux et les demandes de soins non programmés.

Faire subsister des numéros dédiés aux secours et à la sécurité (112) d’une part, à la santé (113) d’autre part, reviendrait à laisser perdurer l’organisation inefficace et insuffisamment coordonnée qui résulte aujourd’hui de la coexistence du 18 et du 15 et renoncer par conséquent à cette importante simplification et modernisation de l’action publique.

La FNSPF a sollicité de ce fait les députés et le Gouvernement pour qu’ils demandent le retrait ou se positionnent défavorablement à l’égard de cet amendement lors de la suite de l’examen de ce texte, prévue à compter du 30 novembre prochain.

112

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